On dit que c'est la ville du "East meets west", ville cosmopolite par excellence, la ville de tous les gratte-ciel, le plus beau skyline du monde.
Mais c'est aussi la singularite geo-politique qui m'interresse dans cette ville.
Comment cette concession britanique retrocedee en 1998 cohabite-t-elle avec le gouvernement central chinois ? Est-elle toujours aussi indépendante ?
Comment les gens pensent-ils la-bas?
Mais c'est aussi la singularite geo-politique qui m'interresse dans cette ville.
Comment cette concession britanique retrocedee en 1998 cohabite-t-elle avec le gouvernement central chinois ? Est-elle toujours aussi indépendante ?
Comment les gens pensent-ils la-bas?
Quoi, ils ont leur monnaie (le dollars HK, 6eme devise la plus échangée sur la bourse mondiale), leur propre passeport et les chinois continentaux ont besoin d'un visa ???
Bref bien des questions qui necessitent investigation.
J'atteris a Shenzhen vers midi en suivant les conseils avisés d'Axel. Il se trouve qu'un vol Pekin-Shenzhen coute bien moins cher qu'un vol direct vers HK qui est considere comme un vol international (au meme titre que Macao et Taiwan).
En prenant ensuite le metro, on arrive a la frontiere avec HK en 40 minutes environ. Et la, c'est 2x passage de frontiere: chinoise et hong kongaise. Le transit sur la concession se fait en traversant une gallerie vitree au dessus d'un canal ultra-securise avec des fils barbeles et des cameras partout.
Une navette file ensuite a toute vitesse a travers les collines luxuriantes des "New Territories" (acquis par la couronne apres la 2eme guerre de l'opium) et arrive enfin a Kowloon, juste en face de l'ile de HK.
Premier constat: le climat est sacrement different de celui de Pekin. On passe de 0 degres a 25 et la vegetation est tout a fait distincte.
Il commence a faire nuit et la vitalité incroyable de la ville me surprend: du monde partout, dans les rues, les bars, les resto, les centres d'achat, une foule compacte de gens qui attendent bien gentillemnent le feu rouge avant de traverser un boulevard (ca change de Pékin!). Les néons éclairent ces petites rues étroites, cernées des deux cotés par des tours immenses ou les gens s'entassent comme dans un poulailler.
J'atteris a Shenzhen vers midi en suivant les conseils avisés d'Axel. Il se trouve qu'un vol Pekin-Shenzhen coute bien moins cher qu'un vol direct vers HK qui est considere comme un vol international (au meme titre que Macao et Taiwan).
En prenant ensuite le metro, on arrive a la frontiere avec HK en 40 minutes environ. Et la, c'est 2x passage de frontiere: chinoise et hong kongaise. Le transit sur la concession se fait en traversant une gallerie vitree au dessus d'un canal ultra-securise avec des fils barbeles et des cameras partout.
Une navette file ensuite a toute vitesse a travers les collines luxuriantes des "New Territories" (acquis par la couronne apres la 2eme guerre de l'opium) et arrive enfin a Kowloon, juste en face de l'ile de HK.
Premier constat: le climat est sacrement different de celui de Pekin. On passe de 0 degres a 25 et la vegetation est tout a fait distincte.
Quand j'arrive dans le centre de Kowloon ma premiere reaction est de me dire "Mais on est en Californie, c'est pas possible". Les palmiers, les shopping mall ultra clean, les gens en costard, les macdo et starbucks, les immenses gratte-ciel, ya un truc qui cloche.
Plus j'avance dans ce dedales de passerelles a pietons, de souterrains, de malls, plus j'ai l'impression que je suis dans une ville de gens hyper friques qui passent leur journee chez Cartier ou a acheter des rolex.
La recherche d'un lit est assez épuisante. Il faut escalader des grattes-ciel avec le backpack sur le dos, pour se faire dire, une fois au 16 eme etage "Sorry we only have one big room left, the price is 600 HK$ (75 dollars US)".
Putain, ca se confirme, la vie coute cher ici!
Je trouve finalement une mini-chambre de 5 m2, qui donne direct sur une des rues les plus passante. Confort minimal et prix maxi: 40$US, la note est salee, heureusement je reste pas longtemps. Quand je pense qu'a UB, la nuit coutait 5$.
Plus j'avance dans ce dedales de passerelles a pietons, de souterrains, de malls, plus j'ai l'impression que je suis dans une ville de gens hyper friques qui passent leur journee chez Cartier ou a acheter des rolex.
La recherche d'un lit est assez épuisante. Il faut escalader des grattes-ciel avec le backpack sur le dos, pour se faire dire, une fois au 16 eme etage "Sorry we only have one big room left, the price is 600 HK$ (75 dollars US)".
Putain, ca se confirme, la vie coute cher ici!
Je trouve finalement une mini-chambre de 5 m2, qui donne direct sur une des rues les plus passante. Confort minimal et prix maxi: 40$US, la note est salee, heureusement je reste pas longtemps. Quand je pense qu'a UB, la nuit coutait 5$.
Il commence a faire nuit et la vitalité incroyable de la ville me surprend: du monde partout, dans les rues, les bars, les resto, les centres d'achat, une foule compacte de gens qui attendent bien gentillemnent le feu rouge avant de traverser un boulevard (ca change de Pékin!). Les néons éclairent ces petites rues étroites, cernées des deux cotés par des tours immenses ou les gens s'entassent comme dans un poulailler.
Imaginez la population du quebec au complet entassé sur la superficie de 2 iles de montréal ou seulement 25% du territoire serait urbanisé: forcement, ca fait une densité assez violente!
Et puis, au détour d'un virage, j'arrive sur les quais et la ... wow! De l'autre coté de la baie a 1km environ, c'est le skyline de Hong Kong tout illuminé et sacrément impressionnant. C'est l'heure du spectacle "Symphony of light" ou ils s'amusent a faire clignoter tous les gratte-ciel en synchro avec de la musique. Ils mentaient pas sur la plaquette: Le skyline de HK vaut vraiment le détour!
Le lendemain, je flâne tranquillement dans les rues de Kowloon avant de prendre le ferry pour Hong Kong ou j'escalade les rues escarpées (en escalator, faut pas déconner), mange dans la rue, et fait le tour du marché avant de me perdre au milieu des tours.
Le temps n'est pas idéal pour entreprendre l'ascension du pic Victoria, excursion que je repousse au lendemain.
Je me rends compte, pendant mes balades, de l'ecart social assez frappant entre les plus riches (et ils sont visiblement tres nombreux), expats ou insulaires qui ne savent plus ou donner de la tete pour dépenser leur argent dans les boutiques de luxe, et les plus pauvres, plus nombreux encore, qui vivent modestement et font tourner la ville au quotidien.
Le prix des loyers est tout simplement exorbitant. Vivre dans un appart avec vue sur la baie requiert d’être vraiment pété de thune et de ne pas etre claustrophobe, mais la clientèle est la, c'est clair!
Bref, sacré exemple de société a deux vitesses ou les BMW de luxe sillonnent les ruelles avec leurs stands de bouffe a 1$ et ou les villas sompteuses du Victoria's peak surplombent les innombrables tours poulailler pleines a craquer et dangereusement agencées (la veille de mon arrivée, un incendie a tué 9 personnes dans une de ces tours).
Le dernier jour, je prends le bus pour monter en haut du pic Victoria. La frustration commence a monter d'un cran quand je me rend compte qu'ils ont construit une énorme tour en haut, que cette dernière bloque la vue et que la seule facon de pouvoir profiter du paysage, c'est de payer une fortune pour monter sur le toit!
Qu'a cela ne tienne, je continue sur la route a pied, espérant trouver un beau point de vue un peu plus haut. Mais non! Toutes les rues sont des "private road" menant a de somptueuses villas et gardés par de multiples cameras et personnel de sécurité. Foutage de gueule ! Trop c'est trop, je profite de ma tronche d'occidental pour passer un poste de securité, l'air de rien, en faisant un petit "Hello" au garde qui me retourne le salut avec un grand sourire. Pratique des fois d'avoir une gueule d'expat ! En continuant ensuite mon chemin et en passant par des chemin de "slope maintenance" (entretien des pentes), normalement interdit au public mais négligemment laissés accessibles, je peux enfin profiter du paysage vertigineux sur HK et Kowloon. Le paysage appartient a tout le monde bordel !
Bilan de HK: Démesure, encore et toujours, mais sur une autre dimension. Alors que Pékin se caractérise par sa démesure horizontale (les 2x6 voies, tienanmen, cite interdite ...) dans le but avoué d'impressionner, HK a choisi la dimension verticale, plus par necessité que pour en mettre plein les mirettes. Le manque d'espace a fait naitre une ville tres singulière, une ville comme on imagine les villes du futur, ou des passerelles a pietons et les boulevards se chevauchent sur plusieurs étages. C'est une ville ou l'auto n'est pas la reine. C'est la ville ou les transports en commun sont les plus développés : 90% des gens transitent chaque jour en bus (imperiaux!)/metro/ferry/tram/omni. Une ville ou on peut se déplacer a pied, chose inimaginable a Pékin.
Mais c'est aussi une ville qui pue le fric, la ville des mall de 30 etages bourrés de magasins de bijoux/vetements de haute couture/franchises occidentales/sacs vuitton ... Les gens portent une attention toute particulière a leur apparence mais semblent pourtant partager la meme jovialité et convivialité que leurs cousins continentaux. Sacré mélange ...
PS: toutes les photos sont sur:
https://plus.google.com/u/0/photos/116615666784870555690/albums/5681110731010560849
https://plus.google.com/u/0/photos/116615666784870555690/albums/5681110731010560849
J'aime beaucoup la partie sur le passage du poste de garde. Faudrait que je le fasse de temps en temps aussi :)
RépondreSupprimer