De Hong-Kong a Hanoi


3 Décembre 2011, je me reveille pépère, déguste tranquillement un bon petit dej dans une patisserie de HK et il est déjà temps de remettre mon backpack et de sauter dans le TGV qui relie Hong Kong a l’aéroport, construit en 1998, sur l'ile de Lantau.

Le transfert se fait en une vingtaine de minute, a la vitesse grand V et a travers les paysages magnifiques de Hong Kong. L’aéroport est ultra-moderne, immense et vraiment bien foutu (ya même des PS3 et des accès Internet gratuit partout woohooo). Un train, qui circule sous les passerelles d'embarquement, permet de rejoindre directement la porte une fois le contrôle de sécurité passé. Bon ca fait un peu con de prendre un train pour faire 500m mais c'est rigolo.

Et puis l'avion décolle et de ma place, a coté du hublot, j'ai une vue imprenable sur la baie. C'est zoli !

L'aeroport de Hanoi (Noi Bai) est disons ... plus rustique. L’arrivée est chaotique, les douaniers aussi avenant que des douaniers et les indications pour récupérer les bagages ou trouver un bus local sont inexistantes.

Mais j'ai du temps pour jouer aux devinettes alors je me jette dans un bus au hasard après que 3 personnes différentes m'aient montré 3 destinations différentes pour ledit bus.

J'ai une super carte fournie par le service d'information de l'aeroport qui a la caracteristique caucasse de n'avoir que quelques noms de rues d’écrit et de fournir un plan sensiblement different de celui que j'ai dans le guide. J'essaie comme je peux de suivre le trajet en me repérant sur la carte et je comprends que la destination finale, n'est aucune des 3 indiquées précédemment :)

M'enfin, le soleil est encore la, et je fais appel a mes quelques souvenirs du manuel des castors juniors pour me repérer dans la ville et me diriger vers ce que je pense etre la bonne destination.
Quelques heures plus tard et quelques kilomètres superflus au compteur, je me retrouve enfin dans le coin des budget hotel, dans le vieux quartier, mon objectif avoué. Victoire !

Certains diront que je n'avaient qu'a prendre un taxi ou un des innombrables "motorbike", c'est pas faux, mais bon, quand j'ai le temps et pas trop de stress (ou un backpack de 15 kg sur le dos), j'avoue que j'aime bien me perdre dans les villes que je connais pas, c'est mon petit plaisir.

Je trouve mon hotel dans le coin de la cathédrale Saint Joseph, un édifice neo-gothique assez atypique dans une ville comme Hanoi (8% de la population est tout de meme chretienne au Vietnam).


Sur la place faisant face a la cathédrale, une centaine d'ado sont assis sur les petits tabourets en plastique bleu des "cafés" et sirotent de la limonade en mangeant des graines de tournesol dont les coques jonchent le sol. Ils sont tous venus en scooter et la place est transformée, de fait, en immense parking a motocyclette.



Apres avoir posé mon sac a dos dans la chambre, bien content de me soustraire de ce poids, je redescend dans la rue et m'assoie a l'une des centaines de petites tables en plastiques disposées le long du trottoir et en désignant le succulent bol de "Pho Bo" (soupe de nouilles au boeuf) fumant de mon voisin, je fais signe a la cuisinière: "Same thing, Same", elle acquiesce et en quelques secondes, je me délecte de cette délicieuse spécialité de Hanoi.

Sur le boulevard, je regarde ce flot incessant de scooters qui vrombissent, zigzagent et s'entrecroisent avec une fluidité ahurissante. Plus de doutes possibles, je suis au Vietnam !







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